L’Afrique demande des « réparations » pour la colonisation et la traite négrière

Rights reserved: Cérémonie commémorative d'Afro-Américains au fort de Cape Coast, important lieu de la traite négrière au Ghana, en août 2019. NATALIJA GORMALOVA / AFP  

Dans un récent article du Le Monde (external link), des dirigeants africains, des universitaires et des acteurs de la société civile, dont Liliane Umubyeyi, PhD, (external link) directrice exécutive de l'African Futures Lab, réaffirment la nécessité d'obtenir des réparations pour la colonisation et la traite transatlantique des esclaves. L'article fait suite au lancement par l'Union africaine, en février, de l'année de la justice pour les Africains et les personnes d'ascendance africaine par le biais de réparations, et explore la manière dont les injustices historiques continuent de façonner les déséquilibres de pouvoir à l'échelle mondiale aujourd'hui.

« Réparer signifie regarder cette histoire en face pour comprendre les conséquences et la dynamique de la domination occidentale toujours à l'œuvre », déclare Liliane Umubyeyi. « C'est d'autant plus impératif que les anciens Africains colonisés et les personnes d'ascendance africaine ont dû dédommager les puissances coloniales pour se libérer, que ce soit Haïti avec la France ou les Congolais avec la Belgique. »

African Futures Lab continue de plaider en faveur des réparations en tant que question de justice structurelle - englobant l'établissement de la vérité, la restitution et la réforme systémique pour remédier aux injustices historiques et à leurs manifestations contemporaines.

Lire l'article complet dans Le Monde (external link)